So das Interview hatte ich Jerome Rasetti von der Agence France Presse, Frankreichs Presse Agentur gegeben am 09.09.2008 bei der Eröffnung auf dem HSV Fanfriedhof, aber nicht in französisch, da ich nur deutsch und englisch kann. Deshalb kann ich das untenstehende nicht lesen, nur erahnen was da gemeint ist. Ich habe das 1:1 übernommen von Jerome. Ich denke seine Beitrag, wo mein Name drin steht wird man bei irgendwelchen Artikeln wieder finden im Netz!

Jerome Rasetti

 

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   Allemagne: supporteurs du club de foot de Hambourg, jusque dans l'au-delà

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   HAMBOURG (Allemagne), 9 sept 2008 (AFP) - Le club de 1re division allemande de Hambourg a inauguré mardi le premier cimetière en Europe réservé à des supporteurs de football, à une dizaine de mètres de son stade.

   Situé dans le cimetière d'Altona, un quartier de Hambourg (nord), la section réservée aux supporteurs du HSV, l'un des clubs historiques du football allemand, rappelle par sa forme en terrassement les gradins d'un stade et cultive l'ambiance du ballon rond avec un portique d'entrée en béton représentant un but aux dimensions réglementaires.

   "Ce projet est unique en Europe et jusqu'à peu, dans le monde mais le club argentin de Boca Juniors a ouvert son cimetière l'année dernière à ses supporteurs", a expliqué à l'AFP Christian Reichert, membre du comité de direction du HSV.

   "Comme nous ne pouvions pas répondre aux demandes de nos supporteurs qui voulaient que leurs cendres soient disséminées sur la pelouse du stade, comme cela se fait en Angleterre, nous avons trouvé cette solution", a-t-il poursuivi.

   Il a fallu trois années aux responsables du HSV, seul club à avoir disputé toutes les saisons de la Bundesliga depuis sa création, pour convaincre les autorités locales et aménager cette section du cimetière, laissée jusque-là à l'abandon.

   Les travaux d'aménagement ont coûté 50.000 euros, dont 30.000 pris en charge par le club. Le cimetière des supporteurs pourra à terme accueillir entre 300 et 500 sépultures, la première inhumation étant prévue la semaine prochaine.

 

   jr/fjb

 

 

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   Allemagne: supporteurs du club de foot de Hambourg, jusque dans l'au-delà

   =(PHOTO)=

  

   HAMBOURG (Allemagne), 9 sept 2008 (AFP) - Le club de 1re division allemande de Hambourg a inauguré mardi le premier cimetière en Europe réservé à des supporteurs de football, à une dizaine de mètres de son stade.

   Situé dans le cimetière d'Altona, un quartier de Hambourg (nord), la section réservée aux supporteurs du HSV, l'un des clubs historiques du football allemand, rappelle par sa forme en terrassement les gradins d'un stade et cultive l'ambiance du ballon rond avec un portique d'entrée en béton représentant un but aux dimensions réglementaires.

   "Ce projet est unique en Europe et jusqu'à peu, dans le monde mais le club argentin de Boca Juniors a ouvert son cimetière l'année dernière à ses supporteurs", a expliqué à l'AFP Christian Reichert, membre du comité de direction du HSV.

   "Comme nous ne pouvions pas répondre aux demandes de nos supporteurs qui voulaient que leurs cendres soient disséminées sur la pelouse du stade, comme cela se fait en Angleterre, nous avons trouvé cette solution", a-t-il poursuivi.

   Il a fallu trois années aux responsables du HSV, seul club à avoir disputé toutes les saisons de la Bundesliga depuis sa création, pour convaincre les autorités locales et aménager cette section du cimetière, laissée jusque-là à l'abandon.

   Les travaux d'aménagement ont coûté 50.000 euros, dont 30.000 pris en charge par le club. Le cimetière des supporteurs pourra à terme accueillir entre 300 et 500 sépultures, la première inhumation étant prévue la semaine prochaine.

 

                         "Bénéfice symbolique"

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   Le HSV a accordé des licences à trois entreprises de pompes funèbres qui proposent des cercueils et urnes funéraires bleu foncé, les couleurs du club actuellement deuxième du Championnat.

   "Notre offre de services va de 700 à 3.500 euros et peut comprendre une sépulture avec un arrangement floral aux couleurs du club et comme accompagnement musical les chants de supporteurs préférés du défunt, mais on peut tout imaginer ou presque", a insisté Thomas Amm, le directeur de la société Clasen.

   Le club assure qu'il ne fera qu'"un bénéfice symbolique" avec la vente de produits funéraires estampillés HSV, un bénéfice qui sera réinvesti dans le cimetière.

   "Nous faisons cela dans l'intérêt de nos supporteurs et nous veillerons à ce que le bon goût et l'atmosphère de recueillement nécessaire soient toujours préservés", a assuré M. Reichert.

 

   jr/fjb/nm

 

 

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   Allemagne: Hambourg, mon club de football à la vie à la mort  (MAGAZINE)

   Par Jérôme RASETTI

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   HAMBOURG (Allemagne), 9 sept 2008 (AFP) - Les jours de match, les clameurs et chants des supporteurs d'Hambourg dégringolent jusqu'au cimetière d'Altona, en contrebas du stade. Depuis mardi, une section y est réservée aux supporteurs qui veulent rester à jamais tout près de leur club de football.

   Carsten Kache n'a que 32 ans, mais il sait déjà à quoi ressemblera son dernier voyage.

   "Dans un cercueil blanc et bleu, entouré par six amis supporteurs, trois portant des maillots blancs, trois des maillots bleus", explique ce boulanger de Kaltenkirchen (nord) qui se présente comme l'un des supporteurs les plus acharnés du HSV.

   Alors que les responsables du club inaugurent officiellement le premier cimetière en Europe réservé exclusivement à des supporteurs de football --il en existe déjà un en Argentine pour les fans de Boca Juniors--, Carsten arpente les allées censées rappeler les gradins du stade, la Nordbank Arena, qu'on devine entre les arbres à une dizaine de mètres de là.

   "Je peux m'imaginer être enterré ici. Ce club est ma vie, car quand tu n'as rien d'autre dans ta vie, le HSV remplit tous les vides", assène ce grand gaillard qui arbore dans ses cheveux une mèche bleue et sur les bras deux tatouages représentant le blason de son club fétiche.

 

                            Cercueils bleus

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   Comme Carsten, ils sont beaucoup à s'imaginer rester dans l'au-delà au contact avec le sextuple champion d'Allemagne, actuellement deuxième de la Bundesliga.

   "On a reçu déjà des dizaines de demandes d'informations et on s'attend à ce que l'intérêt explose maintenant que le cimetière est officiellement ouvert", savoure Thomas Amm, le directeur de la société Clasen.

   Sa société est l'une des trois entreprises de pompes funèbres à avoir obtenu du club une licence pour proposer des produits funéraires estampillés HSV.

   Cercueils bleus, urnes funéraires et stèles portant le losange symbolique blanc, arrangement floral représentant un ballon, un maillot ou encore des chaussures de football, trompettiste jouant les chants entonnés par les supporteurs durant les matches, "tout est possible", assure M. Amm.

   A terme, la section du cimetière d'Altona laissée jusque-là à l'abandon, devrait accueillir entre "300 et 500 sépultures", explique Christian Reichert.

 

                           Forfait "Une-deux"

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   Ce membre du directoire du HSV a mis trois ans pour boucler le dossier, dont une année de travaux d'un montant de 50.000 euros pour donner au cimetière son ambiance football. La pelouse est prélevée sur celle du stade et un portique d'entrée en béton noir représente un but de football aux dimensions réglementaires.

   "Nous ne faisons pas cela pour l'argent, mais dans l'intérêt de nos supporteurs qui sont nombreux à réclamer que leurs cendres soient dispersées sur le terrain comme cela se fait en Angleterre, ce qui est interdit en Allemagne", note le dirigeant.

   "Nous veillerons à ce que le bon goût et l'atmosphère de recueillement nécessaire soient toujours préservés", assure M. Reichert.

   Le forfait le moins cher, baptisé "Equipe", coûte 2419 euros pour une concession de 25 ans, et le plus cher, "Une-deux" pour deux personnes, s'élève à 10.556 euros.

   La première mise en terre aura lieu la semaine prochaine.

   A 82 ans, dont 57 à soutenir "son" club pour le meilleur et pour le pire, Ernst Schmidt a décidé de se faire enterrer un peu plus loin.

   Pas parce que l'endroit ne lui plaît pas, bien au contraire, mais parce qu'il a perdu son épouse en 2003 et qu'il veut être inhumé à ses côtés: "Si elle avait été encore là, je suis sûr qu'elle m'aurait donné son accord pour que je sois enterré ici", sourit-il, perdu dans ses pensées.